Typologie(s)
Intervenant(s)
Henry VAN DE VELDE – architecte – 1929
Lucien BOUCHER – architecte paysagiste – 1929
Styles
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique
- Esthétique
- Historique
- Urbanistique
Recherches et rédaction
id
Description
Maison d'angle moderniste, prolongée par un mur fermant le jardin et le garage, conçue pour le fabricant Raymond Wolfers par l'architecte Henry Van de Velde, en 1929. Cette maison constitue un des meilleurs exemples de maisons urbaines de la dernière période architecturale de H. Van de Velde.
Elle est implantée sur une parcelle qui va s'élargissant. À rue, la maison est complètement fermée : elle n'est accessible que via le portail métallique dans le mur de clôture. Bâtiment de trois niveaux sous toit plat, sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue rachetant la déclivité. Façades en briques brunes rejointoyées en creux. Volume caractérisé par ses arrêtes traitées en arrondi et ses registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. aux trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. en retrait.
Côté rue J.-B. Colyns, la façade présent une certaine verticalité par la disposition en T des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., tranchant sur les maisons voisines. Côté rue A. Renard, jeux de volumes conférés par le troisième niveau en retrait, sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en bois continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. abritant le registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. de fenêtres, et par la rehausse du volume d'angle, exalté par une cheminée. Façade arrière composée de deux parties. À gauche, au rez-de-chaussée, fenêtre soulignée d'une poutre et, aux étages, fenêtres déplacées vers l'angle. À droite, porche abritant une porte centrale ajourée, flanquée de deux piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. arrondis, sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Ce dispositif est couronné de cinq baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. jumelées. Les niveaux s'étagent en gradins, chacun bénéficiant ainsi d'une terrasse, avec mur mitoyen en saillie.
Ferronnerie conservée, dont les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. et la porte métallique.
Intérieur. En façade arrière, l'entrée conduit à un couloir en forme de L, desservant une enfilade de pièces, dont la salle à manger, un grand hall et le salon de musique. L'escalier mène aux chambres des étages. Usage abondant de marbre noir.
Jardin composé de parterres sur les plans du paysagiste Lucien Boucher.
Classement 04.10.1983
Sources
ACI/Urb. 13-60.
AAM, Fonds Henry Van de Velde.
Périodiques
« Architectures en péril », AAM Bulledin d'information mensuel, 10, 1977, p. 52.
PALOS, C., « Henry Van de Velde et l'évolution de l'architecture et des métiers d'art en Belgique », Bâtir, 2, 1933, pp. 45-49.
« Hôtel de M. R. Wolfers, à Bruxelles », La Cité, 2, 1933, pp. 118-120.