Intervenant(s)
Gédéon BORDIAU – architecte – 1900-1902
Recherches et rédaction
2009-2010
id
Urban : 18718
Description
Longeant l’avenue de la Chevalerie, murs de soutènement en pierre bleue dessinés en 1900 et construits en 1902, par l’architecte Gédéon Bordiau.
C’est au tournant du XXe siècle que Bordiau, en charge de l’aménagement du Cinquantenaire, s’attaque à la conception de la portion triangulaire du parc vers Tervueren. Il dote celle-ci d’un grand bassin circulaire, entouré d’allées concentriques et rayonnantes. C’est pour résoudre le problème de dénivelé entre cette partie du parc et l’esplanade sur laquelle sont édifiés les bâtiments du Cinquantenaire, qu’il crée des murs de soutènement.
Dans l’axe du bassin, Bordiau aménage deux murs parallèles, ponctués de soclesMassif surélevant un support ou une statue., enserrant une double rampe d’accès. Le mur inférieur est à bossages rustiques, celui bordant l’esplanade est marqué par un escalier axial et deux amples piédestaux latéraux.
Le long des grandes halles nord et sud, sont aménagés des murs à bossages rustiques surlignés d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. Celle-ci suit le rythme de l’élévation des édifices : des désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. en saillie délimitent des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de même dimension que celles des halles ; chacune d’elle est en outre divisée en trois par un parallélépipède, une structure tripartie qui se retrouve dans les façades (HENNAUT, E., 2003, p. 50).
Classement 18.11.1976.
C’est au tournant du XXe siècle que Bordiau, en charge de l’aménagement du Cinquantenaire, s’attaque à la conception de la portion triangulaire du parc vers Tervueren. Il dote celle-ci d’un grand bassin circulaire, entouré d’allées concentriques et rayonnantes. C’est pour résoudre le problème de dénivelé entre cette partie du parc et l’esplanade sur laquelle sont édifiés les bâtiments du Cinquantenaire, qu’il crée des murs de soutènement.
Dans l’axe du bassin, Bordiau aménage deux murs parallèles, ponctués de soclesMassif surélevant un support ou une statue., enserrant une double rampe d’accès. Le mur inférieur est à bossages rustiques, celui bordant l’esplanade est marqué par un escalier axial et deux amples piédestaux latéraux.
Le long des grandes halles nord et sud, sont aménagés des murs à bossages rustiques surlignés d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. Celle-ci suit le rythme de l’élévation des édifices : des désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. en saillie délimitent des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de même dimension que celles des halles ; chacune d’elle est en outre divisée en trois par un parallélépipède, une structure tripartie qui se retrouve dans les façades (HENNAUT, E., 2003, p. 50).
Classement 18.11.1976.
Sources
Archives
AGR/Ministère des Travaux publics, Administration des Ponts et Chaussées, Bâtiments civils, inventaire T039/07, indicateur 602, boîte 162.
Ouvrages
BOAS, S., CORTEN, I., Inventaire du petit patrimoine du parc du Cinquantenaire, étude inédite réalisée pour la Fondation Roi Baudouin, 2002-2003.
HENNAUT, E. (dir.), Parc du Cinquantenaire, le complexe architectural dans ses relations avec le parc, étude réalisée pour la Fondation Roi Baudouin, Archives d’Architecture moderne, 2003, pp. 50, 53.