

Typologie(s)
monastère/abbaye/couvent
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1600-1700
INCONNU - ONBEKEND – 1800-1850
Styles
Néoclassicisme
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 32505
Description
À l’angle de la rue Vander Elst, complexe de bâtiments
groupant deux ailes de deux niveaux autour d’une cour intérieure, restes
probables de l’ancien couvent des Clarisses, créé à cet endroit à une période
indéterminée (début du XVIe siècle?), rebâti en grande partie en
1620 après incendie, supprimé en 1783 et en 1796, démembré en 1803-1806.
Noyau ancien remontant probablement au XVIIe siècle, révélé par l’ancrage en I des façades à rue et vers la cour et par le profil aigu des toitures couvertes de tuiles ou d’éternit et percées de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Deux arcs en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. jumelés, en façade latérale, soutenant probablement un niveau en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb., suggèrent un état plus ancien encore, sans doute du XVIe siècle
Vers la rue aux Fleurs, cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites limitées de ce côté par un pignon débordant à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., auxquelles un aménagement de la première moitié du XIXe siècle confère l’allure d’une maison de maître néoclassique : façade enduite, baies rectangulaires à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant, grillagées au rez-de-chaussée, portail à baie d’imposte et battant double. À gauche et en légère saillie, deux travées de l’aile perpendiculaire longeant aussi la rue Vander Elst, traitées de la même manière; traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et contrevents en deux parties aux fenêtres du rez-de-chaussée. Rang de trous de boulin et corniche à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche. semblable aux deux parties.
Vers la rue Vander Elst, façade de briques peintes sur haut soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. enduit comprenant porte basse et arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. jumelés cités précédemment; éclairant l’escalier, oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrée à divisions métalliques ornementales et verre coloré de la première moitié du XIXe siècle. Partiellement apparente, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de briques dentée masquée au XIXe siècle par un enduit en quart-de-rondMoulure pleine de profil en quart de cercle. Le quart-de-rond est une variété de tore..
Vers la cour intérieure, façades enduites et peintes, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires, cintrée pour l’accès à l’escalier.
À l’intérieur, dans l’actuel sous-sol, subsiste une cheminée gothique à montants en pierre blanche.
Noyau ancien remontant probablement au XVIIe siècle, révélé par l’ancrage en I des façades à rue et vers la cour et par le profil aigu des toitures couvertes de tuiles ou d’éternit et percées de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Deux arcs en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. jumelés, en façade latérale, soutenant probablement un niveau en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb., suggèrent un état plus ancien encore, sans doute du XVIe siècle
Vers la rue aux Fleurs, cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites limitées de ce côté par un pignon débordant à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., auxquelles un aménagement de la première moitié du XIXe siècle confère l’allure d’une maison de maître néoclassique : façade enduite, baies rectangulaires à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant, grillagées au rez-de-chaussée, portail à baie d’imposte et battant double. À gauche et en légère saillie, deux travées de l’aile perpendiculaire longeant aussi la rue Vander Elst, traitées de la même manière; traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et contrevents en deux parties aux fenêtres du rez-de-chaussée. Rang de trous de boulin et corniche à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche. semblable aux deux parties.
Vers la rue Vander Elst, façade de briques peintes sur haut soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. enduit comprenant porte basse et arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. jumelés cités précédemment; éclairant l’escalier, oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrée à divisions métalliques ornementales et verre coloré de la première moitié du XIXe siècle. Partiellement apparente, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de briques dentée masquée au XIXe siècle par un enduit en quart-de-rondMoulure pleine de profil en quart de cercle. Le quart-de-rond est une variété de tore..
Vers la cour intérieure, façades enduites et peintes, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires, cintrée pour l’accès à l’escalier.
À l’intérieur, dans l’actuel sous-sol, subsiste une cheminée gothique à montants en pierre blanche.